Après avoir longuement hésité, j'ai décidé de ne pas faire l'impasse sur cette journée consacrée à moi, à elle, à elles, à nous : les Femmes. Au lendemain de la fête de nos grands-mères, biologiques ou de coeur, nous fêtons effectivement le centenaire de la journée de la Femme. Mais malheureusement, à ce jour, aucun combat n'est gagné : pas plus celui contre les violences physiques, les inégalités sociales, politiques, que celui du droit à une maternité sans pour autant subir une mise au placard lors de son retour dans l'entreprise... Bref, on pourrait militer pour la création d'un Grenelle des droits de la Femme mais est-ce que pour autant les choses avanceraient plus vite et surtout plus concrètement ? Exemple d'un chantier sur lequel il ne faudrait pas trop tarder à intervenir : un article publié récemment par l'Observatoires des Inégalités met en exergue le fait que le temps partiel est majoritairement subi et non choisi par les femmes salariées. Ces femmes qui souhaiteraient effectivement pouvoir travailler plus mais qui acceptent malgré tout ce temps partiel, faute de mieux. Et surtout parce qu'elles seraient contraintes de payer davantage pour faire garder leurs enfants. Un cercle vicieux car pour beaucoup, le choix par dépit est sans appel : hors de question en effet de sacrifier la quasi totalité de son salaire dans les crèches ou nourrices pour voir moins ses enfants : autant rester à la maison. Et faire le deuil de toute ascension sociale. Il est très urgent d'agir et d'arrêter de se contenter de débats, tables rondes et autres Etats Généraux. Les chantiers sont nombreux...Où sont donc les contremaitres et leurs équipes ?
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