Dans l'article publié par le monde ce week-end, le pédopsychiatre et psychanalyste Samuel Lepastier, membre de la Société Psychanalytique de Paris, explique que "le fait d'avoir des grands-parents a l'intérêt de situer l'enfant dans une histoire et de lui faire prendre conscience du fait que ses parents ont été enfants, eux aussi, et qu'il ne restera pas éternellement petit, mais qu'il grandira, à son tour".
Mais alors qu'en est-il des grands-parents de coeur ? Un tel lien, non biologique, peut-il aussi permettre à l'enfant de grandir et de se situer ? La réponse du spécialiste est positive : oui, les grands-parents de coeur permettront à l'enfant de se situer par le fait qu'ils appartiennent à la génération antérieure à celle de ses parents. L'absence d'histoire familiale commune n'est donc en rien un obstacle à ce qu'un tel lien fonctionne parfaitement et soit bénéfique à l'enfant . Car on sait en effet, que pour bien grandir et avoir une grande confiance en lui, l'enfant a besoin de se sentir aimé, et pas seulement par ses parents.
D'ailleurs, l'histoire d'Evan et de ses grands-parents de coeur, Françoise et Christian,dont il est question dans l'article précité, montre à quel point un manque (en l'occurence celui de père et de grand-père) a pu être comblé et a permis parallèlement de stopper un comportement agressif de l'enfant vis à vis de sa maman, laquelle devait jouer un peu tous les rôles à la fois.
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