La semaine passée, Willie Walsh, le patron de British Airways, a demandé, par courriel, à ses 30 000 salariés, de participer à la lutte pour la survie de l'entreprise. Comment ? Tout simplement en travaillant gratuitement, à raison de plusieurs jours par mois ou en prenant un congé sans solde pendant le mois de juillet. Invraisemblable !
En entendant cette info à la radio, plusieurs questions sont venues à l'esprit de la juriste que je suis, parmi lesquelles : un entrepreneur français pourrait-il, en invoquant une période économiquement difficile due à la crise, demander à ses salariés de travailler, ne serait-ce que temporairement, gratuitement ? Pourrait-il licencier tout naturellement les intéressés qui lui opposeraient un refus ? Pourrait-il en résumé faire un appel "au bénévolat" tout comme Willie Walsh ? That is the question of the day...
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