Et oui, me voici dans la communauté des adeptes de l'iPhone depuis près de 3 mois maintenant et j'avoue qu'aujourd'hui j'aurais beaucoup de mal à m'en passer ! Je sais vous vous dîtes certainement que je fais partie des 500 000 accros de l'iPhone en France, ces "dinguos" qui vivent, mangent et dorment avec leur iPhone. Je vous rassure, ce n'est pas mon cas. Enfin pas encore !
Non, je ne suis pas une Iphone addict. Mais il est vrai que ce petit bijou de technologie peut, dans certains cas, vous faciliter la vie. Par exemple, le logiciel AroundMe est capable, dans un rayon de plusieurs kilomètres, de vous trouver une borne de taxi, un hôtel ou encore un restaurant (sans oublier les pharmacies, les stations-service, les supermarchés, les parking, les théâtres, les cinémas...). Il suffit ensuite de quelques tapotements d'index pour visualiser les coordonnées du point sélectionné. Très pratique lorsque vous êtes perdu(e) ou très pressé et bien évidemment sans ordinateur. Dans le même genre il y a aussi l'application Paname qui permet aux parisiens et franciliens d'accéder à l'état du trafic en Ile de France en temps réel et de bénéficier d'informations fiables en provenance du site Internet Sytadin.
Bon allez, je vais tout vous avouer : oui je me réveille avec la sonnerie de mon iPhone, oui, je consulte la météo chaque matin avant de mettre un pied à terre afin de savoir si j'opte pour une tenue col roulé grosses chaussettes ou plutôt pour la jupe/pull décoletté, oui je branche mes écouteurs et bascule en mode iPod dès que je me trouve dans une rame de RER ou de métro. Oui, je consulte mes mails en permanence si je suis en rendez vous extérieur, oui je sors à nouveau l'objet pour jouer à un jeu dès que je mets les pieds dans la salle d'attente d'un médecin (heureusement, cela ne m'arrive que très rarement), oui je dégaine pour mitrailler mes loulous et immortaliser nos sorties et autres événements du week end. Alors, c'est grave Docteur ? Suis-je atteinte d'un mal incurable ? ou tout simplement du syndrome de dépendance aux outils électroniques ?
Pour ma défense, je fais le serment de ne jamais basculer dans cet état de totale "addiction" dénuée de tout sentiment de lucidité, à l'instar de cet agent immobilier New Yorkaise qui a vécu "la mort" de son assistant personnel, un dénommé Berry, comme la perte d'un proche : "quand Berry est mort, quand cette bouteille de vin s'est renversée sur lui, ça a vraiment été traumatisant"... Là, je vous autorise, sans même me demander mon avis, à m'accompagner jusqu'à Saint Anne ou à m'inscrire à un programme de désintoxication. D'ailleurs, savez vous s'il en existe en France ?
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