Aujourd'hui, ma fille de 7 ans et demi a obtenu son galop 2, validant ainsi sa seconde année d'équitation. Ce sport, qui occupe nos mercredi matins depuis ses 6 ans, est devenu sa passion : sa chambre est tapissée de posters de poneys en tous genres et si nous l'écoutions, on en aurait même sur les murs du salon. Une grande partie de ses lectures, films, dessins animés et jeux ont pour toile de fond l'équitation. Bref : une véritable passion est née qui n'est pas près de s'arrêter.
Ma fille est véritablement passionnée, elle ne fait pas partie des "enfants orchestres" comme les nomme le psychologue du comportement Didier Pleux, auteur notamment du Manuel d'éducation à l'usage des parents d'aujourd'hui. Elle ne papillonne donc pas. L'auteur explique ainsi dans son ouvrage que le fait qu'un enfant se concentre sur une activité est très constructif pour lui. Il se trouve en effet responsabilisé et cela l'aide à mûrir. Ainsi, dès lors qu'un enfant s'épanouit dans une activité, il s'affirme et est tenu par sa passion qui lui donne un objectif qu'il veut absolument réaliser, avec, déjà tout jeune, l'envie et l'idée de faire quelque chose de sa vie : peut-être cela, associé à une grande dose de confiance et une certaine curiosité, amène-t-il plus facilement et plus naturellement à l'entrepreunariat ? Pour l'heure, le souhait principal de ma fille : avoir son poney avant son dixième anniversaire (sur ce point, j'ai bien peur de la décevoir) et plus tard son propre centre équestre. A suivre dans quelques dizaines d'années... En attendant, notre rôle de parents est bien évidemment de l'accompagner dans cette passion.
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