Ce pourrait être effectivement la solution à la fois pour les parents démunis de tout mode de garde face à une pénurie grandissante, et également pour les grands-parents qui souhaiteraient d'une part s'investir dans l'éducation de leurs petits-enfants, tout en étoffant une retraite insuffisante. Bien évidemment, au sein de la famille ,il est impératif de peser tous les avantages (confiance, grande souplesse en matière d'horaires, lien filial,...) et inconvénients (papy et mamie deviennent plus des nounous que des grands-parents, ils vont imposer inéluctablement leurs méthodes d'éducation, verser un salaire à ses parents ou beaux-parents peut engendrer une sorte de lien de "subordination pas toujours sain,...) d'un tel fonctionnement. Mais si chacun y trouve son compte, pourquoi ne pas légaliser le dispositif ?
J'avais abordé le sujet dans mon billet du 11 janvier dernier, avec le concept initié par l'entreprise Rodhia. Par ailleurs, une récente étude de l'IRES (Institut de Recherche Economique italien) et publié dans La Croix dénombre en Italie plus de 5 millions de retraités de plus de 55 ans (6 grands-parents sur 7) qui donnent systématiquement un coup de main pour la garde et l'éducation de leurs petits-enfants, permettant ainsi à plus de 800 000 femmes italiennes de travailler. Et puisque l'âge de la retraite recule progressivement, pourquoi ne pas allier, dans certains cas, l"utile et l'agréable" ? Une piste qui devrait, à mon avis, être sérieusement examinée par le gouvernement.
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