J'ai eu la chance d'assister il y a plusieurs jours, accompagnée par la mamie de coeur de mes doudous, à une rencontre débat organisée par l'Aipeg (Association indépendante des parents d'élèves de Garches) et animée par la très célébre Edwige Antier, pédiatre et députée à l'Assemblée Nationale, militant également depuis plusieurs années pour l'interdiction de la fessée. Le thème, "frères et soeurs, rivalité ou complicité", a séduit plus d'un parent puisque la salle était comble. Alors comment faut-il réagir lors de conflits éclatant dans la fratrie ? Faut-il laisser les enfants se démêler seuls ou plutôt gérer les désaccords ? Si certains spécialistes et pédopsychiatres, notamment Aldo Naouri, prônent la non intervention dans les disputes en expliquant qu'elles sont formatrices pour l'enfant qui va prendre conscience de son environnement, Edwige Antier préconise d'agir en amont. Le laisser se disputer à sa guise serait donc négatif et destructeur, il ne faut pas attendre pour intervenir. La pédiatre préconise aux parents d'être vigilants et de faire de la prévention : il faut déminer le terrain à temps en ne se tenant jamais très loin de nos chères têtes blondes. Il est ainsi plus facile de désamorcer la dispute, d'inciter les petits protagonistes à s'intéresser à autre chose en leur proposant une activité intéressante, de manière à les détourner de leur intention première. La pédiatre considère que la bagarre ne sert à rien et pire : qu'elle est toxique pour les relations futures dans la fratrie. Une "recette" que je mets en pratique depuis toujours avec mes loulous (je suis contre toute sorte de violence et j'ai beaucoup de mal à entendre des hurlements soutenus) mais, qui, je l'avoue n'est pas évidente à appliquer au quotidien car il est très difficile d'être constamment derrière chaque enfant. Il faudrait peut être songer à tripler nos doses quotidiennes de vitamine C, non ?
En attendant, je vous laisse admirer la superbe dédicace obtenue lors de la conférence sus citée :
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