Ce week-end j'ai eu l'immense joie de faire la connaissance d'Elsa, le premier petit bout d'un cousin germain de mon époux. Une ravissante princesse que j'ai pu tenir dans mes bras non sans une certaine nostalgie... Non, je vous rassure, j'en resterai là, de toute façon j'ai toujours eu une préférence pour les chiffres pairs !
Dans la salle d'accueil de la maternité de cet hôpital, une affiche publiée par le Comité National de l'Enfance était discrètement scotchée, pas assez visible à mon goût. Elle mettait en garde contre le syndrome du bébé secoué (SBS) par le biais d'une phrase pourtant assez percutante : "attention : ne secouez pas votre bébé !". J'ai été à la fois ravie par la présence de cette information mais en même temps toujours aussi révoltée par le manque de communication et de visibilité. En effet, je ne comprends pas pourquoi l'information ne commence pas chez les gynécologues, les échographistes, toutes les salles d'attente des cliniques et hôpitaux, sans oublier les pharmacies, pédiatres et autres médecins généralistes.
Par ailleurs, il faut impérativement prévoir d'inclure ces éléments d'informations dans les programmes de formations délivrés par les PMI à destination des assistantes maternelles. Aujourd'hui, très nombreux sont les parents, nourrices et autres membres de la famille à ne pas être informés sur le SBS et trop gros sont les risques encourus (handicaps graves, coma prolongé, décès).
Il s'agit d'un vrai problème de santé publique qui n'a toujours pas été pris suffisamment au sérieux par les pouvoirs publics : à quand une campagne nationale d'information s'appuyant non seulement sur de l'affichage mais également sur la diffusion de messages audiovisuels ? Il est urgent d'agir : entre 1996 et 2000, près de 250 nourrissons victimes du SBS ont été admis à l'Hôpital Necker Enfants malades.
Je suis d'accord avec Chriselle, ce n'est pas suffisamment médiatisé. Beaucoup trop de nourrissons souffrent de ce syndrôme, on ne peut pas continuer à laisser faire ça.
Laure, étudiante infirmière.
Rédigé par : Laure GARDE | 28 avril 2009 à 23:43
@ Laure : dis moi, puisque tu es étudiante infirmière, peux tu nous dire comment cela se passe dans l'établissement dans lequel tu travailles : y-a-t-il de l'affichage, de la communication sur le SBS en amont lors des consultations des femmes enceintes ?... Merci pour ta contribution.
Rédigé par : Christelle Levasseur | 29 avril 2009 à 13:24
Bonjour
l'UNDDE mène une campagne nationale de prévention sur le bébé secoué depuis 2003 par la diffusion d'affiches de brochures et de DVD Bilingue disponibles pour les professionnels et les parents. www.undde.org
700 cas par an diagnostiqués.
Devenez partenaire en mettant en lien notre site et notre bannière.
Rédigé par : Nathalie SANZ Présidente | 30 avril 2009 à 13:51
comment peut t-on secouée un bébé etre si petit si sensible si innocent je trouve horrible il faut punir les gens qui passe à l'acte .
Rédigé par : priscillia | 21 octobre 2009 à 12:52