Mais qui sont ces "adeptes du tout gratuit", toutes ces personnes qui veulent un service personnalisé et irréprochable tout en refusant d'en assumer le coût ? Nous avons reçu récemment un courriel d'un membre qui se désinscrivait de notre site en invoquant une malhonnêteté, tout cela parce que l'accès aux services implique la souscription d'un abonnement, jugé en l'espèce exhorbitant (à partir de 11,90 € par mois !). Cet ancien membre nous accusait de "nous faire de l'argent sur le dos des gens". Il faudrait préciser plusieurs points : primo, personne n'est contraint de s'inscrire sur le site et les conditions générales d'utilisation sont claires et consultables à tout moment ; secundo,Super-grandparents est un fournisseur de service de mise en relation et à ce titre il ne paraît pas anormal et illogique que les coûts de développement et de maintenance (relativement importants) soient répercutés pour partie dans des formules d'abonnement, somme toute relativement abordables. Et dans ce cas, pourquoi ne pas dire que les psychiatres et les psychologues eux aussi "se font de l'argent sur le malheur de leurs patients" ??? On aura tout entendu !!!
Mon opinion est transposable s'agissant du téléchargement illégal. Il faudrait en effet que tous ces pirates parviennent à prendre conscience (mais j'ai bien peur que cela soit mission impossible) qu'ils volent et ne respectent donc pas le travail de tous ces auteurs. Une chanson, un film ou un logiciel est une oeuvre de l'esprit, fruit d'un "travail". Mais tout est question ici d'éducation. Il faut que les parents expliquent à leurs enfants, dès lors qu'ils sont en âge de comprendre, que pirater c'est voler. Après tout, ils les éduquent bien à ne pas voler ne serait-ce qu'un paquet de bonbons dans un supermarché (enfin j'espère !).
Alors qu'ils leur expliquent tout simplement que si l'on n'a pas les moyens financiers de s'acheter un film, un logiciel ou encore un livre, il ne faut pas pour autant le voler. Sur Internet on doit se comporter de la même manière que dans un magasin : on achète ? On paie. Ma fille de 7 ans et demi l'a très bien compris : elle me voit régulièrement télécharger de la musique depuis mon iPhone ou mon PC et elle sait parfaitement que tout cela n'est pas gratuit. Même si dans son entourage de nombreux enfants de son âge savent qu'il est très facile d'obtenir le dernier jeu Nintendo DS ou le dernier opus High School Musical gratuitement puisque leurs parents piratent effectivement en toute transparence... Quel bel exemple, à ne surtout pas suivre...
Je suis tout à fait d'accord avec toi, un service ça se paie, encore plus quand ce service est spécifique comme les nôtres ! Malheureusement le gratuit n'existe pas et n'existera pas.
Si, il y a quelque chose de gratuit, le respect, la politesse,...
Que les parents apprennent déjà ça à leurs enfants et le monde ne sera que meilleur.
Rédigé par : Marjorie | 09 juin 2009 à 11:29
@ Marjorie : complètement d'accord. L'éducation c'est la base de tout mais finalement il faudrait refaire celle de beaucoup de parents...
Rédigé par : Christelle Levasseur | 09 juin 2009 à 12:42
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec la question du piratage : que faire quand le produit n'est pas légalement disponible en France ?
Ah et que faire quand l'auteur ne touche rien sur le prix de l'œuvre ?
Dans le cas de super grand-parents, on sait à quoi sert l'argent.
Rédigé par : Mogore | 17 juin 2009 à 20:31
Attention, je ne suis pas pour autant pour pirater les jeux vidéos, par exemple. Et ni pour indiquer cette possibilité aux enfants !
D'ailleurs, j'achète des jeux vidéos, je paie des services en ligne, tout comme je paie ce que j'achète en magasin.
Rédigé par : Mogore | 17 juin 2009 à 20:33
@ Mogore, pour répondre à tes 2 questions : quand le produit n'est pas légalement disponible en France : on attend qu'il le soit, tout simplement. Et lorsque l'auteur ne touche rien sur le prix de l'oeuvre et bien dans ce cas il s'agit d'un produit libre de droits ou open source et le problème de piratage ne se pose donc pas !
Rédigé par : Christelle Levasseur | 17 juin 2009 à 23:06
D'ailleurs le concept du travail gratuit est légalement contesté! Toute personne prétendant travailler ou donner une marchandise gratuitement est soupçonnée par le fisc et les URSSAF de percevoir une "récompense"quelle qu'elle soit!Même si nous admettions un échange de gratuité, nous privons l'état de la TVA, donc d'une source de revenus essentiel à son fonctionnement.
Je pense que votre combat pour respecter la valeur du travail des autres est plus profonde, notre époque gratifie la "triche", l'argent facilement gagné, les astuces pour frôder... "ce qui est pris n'est plus à prendre " et celui qui à volé ne sera presque jamais condamné à rendre le fruit intégral de son larcin! Comment voulez-vous dans ce cas apprendre aux enfants et petits enfants que l'équilibre travail/gain est incontournable? autrefois on disait "tout travail mérite sa peine", la réciproque était implicite! Le fait exceptionnel que ce travail ne soit pas une peine, n'exclut pas que l'obligation de le produire répétitivement, sur commande, puisse le rendre pénible... Ceci dit j'admets que je suis tenté parfois par le gratuit... mais le doute me retient et je cherche automatiquement l'intéret que peut cacher cette manoueuvre. Jusqu'aux messages qu'il faut transmettre à 10 autres "amis" et qui a comme but de constituer des réseaux fictifs d'adresses emails de prospects, bien moins cher que les chaines "postales"!.Ceci dit j'ai consulté les "sites gratuits" et je suis enchanté de vous y avoir trouvé. je n'ai que peu de temps actuellement, mais, dès ma retraite je me suis promis de m'exprimer.
Rédigé par : A. Prévôt | 20 août 2009 à 11:27