Le blog de Christelle Levasseur

Assumer la "non grand-parentalité" subie en compensant par les liens du coeur

Nous recevons chaque jour des témoignages de membres ayant abouti dans leur démarche de rencontre intergénérationnelle ; ils nous font partager leurs joies et leur bonheur et nous les en remercions infiniment. Preuve que Super-grandparents répond à un besoin : celui de créer ou recréer des liens familiaux. Et parfois aussi, celui de fonder une "deuxième famille". Il en va ainsi de grand nombre de boomer (ou seniors) dont les enfants ont fait le choix de ne pas devenir parents. Dans ces situations, la tristesse est très souvent au rendez-vous et ces grands-parents potentiels se retrouvent face à un mur : ils doivent repsecter la décision de leur(s) enfant(s) et assumer cette non grand-parentalité subie alors qu'ils ont tant d'amour et d'affection à donner. C'était le cas de Marcel de Quimper, qui a témoigné sur le site lesgrandsparents.com, en expliquant être devenu le grand-père de coeur d'un petit Lucas, grâce à Super-grandparents.

Sa fille n'a jamais voulu avoir d'enfant et cela lui a beaucoup manqué, explique-t-il. Aujourd'hui, Marcel connait enfin les joies de l'échange et du partage intergénérationnel et son rôle de papy de coeur lui procure un bonheur immense : "c'est comme si j'avais une seconde famille, en somme", conclut-il. Nous souhaitons donc à Marcel et à Lucas, comme le dirait Sinsemilia, "tout le bonheur du monde".

 

Et si l'on inversait les rôles ?

Voilà l'idée de génie de cette nouvelle campagne pour la contraception lancée par l'INPES (Institut National de Prévention et d'Education pour la Santé) et le Ministère de la Santé. On y voit ainsi un garçon annoncer à sa copine qu'il est "enceinte", ou encore l'accouchement d'un jeune homme de 18 ans, dont la copine n'a pas souhaité "assumer". Et que se passerait-il si les garçons se retrouvaient dans la peau des filles, paniquées lors de la découverte d'une grossesse soudaine et non désirée, et très souvent délaissées par le garçon concerné ? Pourquoi en effet faire porter tout le poids de cette situation anxiogène sur les filles ? Question : si les garçons étaient les premiers concernés, se sentiraient-ils davantage impliqués dans la contraception ? Rappelons en effet que le taux d'IVG s'élève à 6,3% chez les 15-19 ans. Trop tôt pour savoir si une telle sensibilisation portera ses fruits. En attendant, cette campagne est très drôle et elle réussit avec brio à pointer l'inégalité hommes/femmes sur ce sujet.

Ensemble, c'est tout ?

Attention, je ne fais pas référence ici au célèbre roman d'Anna Gavalda également adapté au cinéma par Claude Berri. Non, je viens tout simplement vous parler de cette urgence de répondre à ce défi social fondamental : celui de faire en sorte que les générations vivent ensemble mais plus encore : qu'elles partagent ensemble. Depuis une vingtaine d'années, de nombreux acteurs, plus sociaux que politiques, déploient beaucoup d'énergie pour permettre aux jeunes et aux moins jeunes de vivre une véritable cohésion sociale afin d'aller au delà d'une simple "cohabitation" intergénérationnelle. Ainsi, de nombreux projets ont pu voir le jour tels que des restaurants intergénérationnels, des ateliers pédagogiques et culturels couronnés par des pièces de théâtre jouées par les trois générations (parents, enfants et seniors), des projets ayant pour objectif de faire aimer la lecture aux plus jeunes et de sortir les plus âgés de leur isolement social (on pense ici à l'action menée depuis plus de 10 ans par l'Association Lire et faire lire) ou encore des initiatives déployées entre des écoles et des personnes âgées et plus particulièrement avec des maisons de retraite comme le fait l'Association Ensemble demain.

On ne peut que saluer toutes ces opérations qui tendent à créer un pont entre les générations. Super-grandparents s'inscrit à son tour dans cette optique et aujourd'hui, après plus de 2 ans d'existence, il a permis la création de plus de 800 familles de coeur. Il a permis à toutes ces personnes en rupture intergénérationnelle de savoir ce que veut dire le mot "famille", de redonner un sens à leur vie, de vivre des moments de bonheur et de pouvoir dire non à la fatalité face à une rupture familiale qui n'est jamais facile à vivre. N'oublions pas que nous sommes faits pour Vivre ensemble mais pas seulement : nous devons vivre ensemble heureux ! Et là est le défi !!!

 

Un 1er avril...sans blague !

Chez nous, chaque année, le 1er avril on ne s'amuse pas à faire des "poissons" en guise de blagues. Non, à la maison nous avons définitivement choisi l'originalité. Ainsi, le 1er avril a-t-il des allures de "happy birthday". Car depuis 5 ans, deux adorables petites bêtes à cornes, deux petits béliers (je vous le confirme c'est très très têtu...) sont entrés dans nos vies.  Deux amours de petites filles nées le même jour qui illuminent chaque jour nos vies. Nos oreilles un peu moins ! Et ce matin, pour fêter dignement leur 5ème anniversaire avec leurs camarades d'école, leur adorable maman leur avait fabriqué deux gâteaux papillons, immortalisés ci-dessous, juste pour le plaisir des yeux... Parce qu'à mon avis, le palais lui ne va pas trop en prendre, du plaisir. Mais bon, à cet âge là les enfants ça a des dents solides. Mes excuses par avances aux maîtresses. Et oui, ils étaient beaux mes gâteaux mais ils semblaient quelque peu secs... J'ai du avoir la main lourde sur la farine !

Les hommes n'ont qu'à bien se tenir !

Selon les dernières études on sait que 9 femmes sur 10 bricolent et que 75% se considèrent aussi compétentes en la matière que la gente masculine. D'ailleurs nous, les femmes, nous fréquentons de plus les magasins de bricolage et de plus en plus souvent seules : nous sommes ainsi 4 fois plus nombreuses à arpenter ces boutiques qu'il y a 5 ans et nos rayons de prédilection sont essentiellement axés déco. Et oui, nous n'avons rien à envier à Valérie Damidot, si ce n'est sa pêche et son éternelle bonne humeur... Mais en aucun cas son bleu de travail et ses chaussures de chantier... D'ailleurs, les filles, j'ai repéré un équipement bricolage très tendance lors de ma dernière virée shopping. Sympa non ?

Quand les grands-parents de sang sont indifférents...

Parce que cela arrive plus souvent qu'on ne le croit. Et je sais bien de quoi je parle car les grands-parents maternels de mes loulous sont défaillants, pire : il n'existent pas. Non, ils ne sont pas décédés, malades ou trop vieux pour assumer leur rôle : ils n'ont tout simplement pas l'envie de le jouer, leurs petits-enfants ne les intéressent pas, ils ne souhaitent pas s'impliquer pour vivre des moments privilégiés et inoubliables. Malheureusement, de nombreuses autres familles sont touchées par ce "syndrôme" de l'ignorance qui va parfois jusqu'à l'oubli... C'est le cas notamment d'une maman qui nous a récemment adressé son témoignage. Fatiguée de l'indifférence de ses parents vis à vis de ses enfants, elle s'est inscrite du jour au lendemain sur Super-grandparents afin de permettre à ses enfants de connaître une relation grand-parentale sereine et surtout plus saine. Deux jours après elle faisait la connaissance d'une dame habitant le village voisin, une dame qui est devenue la mamie de coeur de ses bouts de chou. Cette maman s'est également aperçue que la plupart des amis de cette personne étaient aussi les siens ! La providence !!! Depuis, cette mamie de coeur est là pour passer très souvent du temps auprès des enfants, ce temps si précieux pour l'équilibre d'un enfant.

Ce témoignage illustre encore une fois la réelle "utilité" de Super-grandparents face à toutes ces ruptures intergénérationnelles. Attention toutefois à ne jamais entamer une telle démarche de rencontre uniquement pour faire souffrir les grands-parents ou inversement les enfants avec lesquels on est en conflit. Rechercher des grands-parents ou des petits-enfants de coeur est une décision qui implique toute une cellule familiale et qui doit donc être mûrement réfléchie. Hors de question de s'en servir comme d'une arme ou un d'un chantage affectif : trop de personnes y sont impliquées, enfants comme adultes. Et la souffrance serait forcément la rançon à payer. Ce qui irait totalement à l'encontre du concept développé par Super-grandparents.

Tu veux ma photo ?

Respectez notre droit à l'image !!! Que ce soit sur Facebook, autres blogs, sites ou réseaux sociaux mais également "dans la vraie vie". Car désormais on ne contrôle même plus ce qui nous appartient, en l'occurence notre droit à l'image. C'est à dire le droit de tout un chacun de décider de l'utilisation qui est faite de son image. Un droit très régulièrement bafoué, et souvent plus qu'on ne le pense...

Ainsi, Facebook est -il le lieu le plus propice pour y diffuser photos et vidéos de personnes sans que celles-ci aient préalablement donné leur accord. Vous aviez dit à votre conjoint que vous partiez en déplacement professionnel et finalement, il vous retrouve "lové" dans les bras du sosie de Romain Duris (qui n'est autre que votre collègue) en parcourant Facebook ? Tout ça parce qu'un membre de votre équipe a "omis" de vous demander votre accord avant de publier une photo du dernier dîner du voyage ? Et oui, il ne pouvait pas savoir que vous faisiez partie des amis de votre petit ami... devenu depuis votre ex petit ami... Mais il aurait tout de même du demander l'accord de toutes les personnes figurant sur le cliché. Simple question de respect de ces dernières mais également de leur vie privée.

J'ai pour ma part ressenti cette désagréable sensation de m'être fait voler mon image pas plus tard qu'hier. En effet, à l'occasion de la fête du printemps, une équipe du Parc d'Acclimatation distribuait des tulipes à tous les enfants et un photographe m'a brutalement shootée au détour d'une allée. Lorsque j'ai demandé à quelle fin était pris ce cliché j'ai eu la réponse suivante : "ne vous inquiétez pas madame, c'est simplement pour montrer à nos supérieurs que nous travaillons, votre photo ne sera pas publiée". Mon oeil oui !!! A coup sûr, je vais retrouver ma bobine sur un site de la ville de Paris ou, pire encore, dans un magazine municipal, toute décoiffée et quasiment pas maquillée ;-)

Mais bon, je ne me voyais pas courir derrière l'auteur de l'infraction pour exiger qu'il efface cette photo sur le champ ; trop de monde... Heureusement, il n'a pas mitraillé mes enfants parce que là, je crois que j'aurais été beaucoup moins conciliante..

Je n'ai pas su résister !!!

Il faut le dire : j'ai été soumise à la tentation... comme je l'expliquais dans mon dernier billet, c'est le Festival du Livre à l'école maternelle de mes enfants. Je n'avais pas spécialement prévu d'y faire des amplettes car je comptais faire "un plein" à l'occasion du Salon du Livre. Mais là, j'avoue que j'ai eu du mal à résister. Sachant qu'en outre, c'était pour la bonne cause puisque 20% de ce qu'on achetait sera reversé sous forme de livres à l'école. Donc, c'est sans culpabilité aucune (elle est d'ailleurs inexistante s'agissant de livres) que j'ai fait mon petit marché. Et il y en aura pour tout le monde : des dinosaures à toucher pour N°4, une imagerie bilingue français-anglais en photos, en passant par l'Alphabet du monde entier ainsi que 13 histoires Maboules de monstres et de méchants pour N°2, 3 et 4. Sans oublier Ariol pour N°1. De quoi contenter tout ce petit monde en attendant la fournée de la semaine prochaine... Ce soir on va se régaler... Promis ,je vous ferai des fiches de lecture très prochainement ...

L'intergénérationnel à l'école

En accompagnant mes loulous à la maternelle ce matin, j'ai été agréablement surprise de découvrir la dernière initiative de la maîtresse de C., bientôt 5 ans. Dans le cadre de la semaine du livre, l'institutrice a en effet mis en place, sur une durée déterminée, la possibilité pour les mamans et les papas de venir lire en classe des histoires. Excellente idée mais assez difficile à concrétiser car, et ce n'est pas un scoop, beaucoup de parents travaillent la journée. Et c'est donc là qu'intervient à nouveau cette nécessité de déployer dans les écoles, des initiatives intergénérationnelles, notamment au travers de la lecture. Parce que la génération issue du baby boom mais également celle qui la précède disposent, contrairement à nous, les parents, de temps. Ces seniors, surtout à partir du moment où ils sont retraités, sont en attente d'échanges pour se prouver qu'ils restent utiles, qu'ils peuvent encore jouer un rôle social.

C'est indéniable : on sait qu'à travers la lecture, il n'y a aucun rapport d'autorité mais seulement du partage et du plaisir. En résumé, que du bonheur pour ces personnes en âge d'être grands-parents mais aussi pour nos enfants. Pour faire un parallèle, on peut évoquer la démarche de l'Association "lire et faire lire" qui vient de fêter son dixième anniversaire et qui compte pas moins de 12000 retraités bénévoles qui se déplacent dans les écoles, les centres de loisirs et les crèches pour y lire des histoires.  L'Association, cofondée par le romancier Alexandre Jardin, est un programme de développement du plaisir de la lecture dédié essentiellement aux enfants en difficulté scolaire et dans lequel tout le monde y "trouve son compte" : les plus jeunes comme les plus vieux. Un projet qui met en oeuvre la solidarité intergénérationnelle, à l'instar de Super-grandparents qui permet à des personnes en âge d'être grands-parents de jouer ce rôle auprès d'enfants privés de grands-parents. Alors dès demain, je soumettrai à la maîtresse de ma fille, ainsi qu'à la Mairie, dans le cadre d'un prochain rendez-vous, la nécessité d'un telle initiative qui va incontestablement dans le sens d'un "décloisonnement" des générations qui me tient, vous le savez déjà, très à coeur. On pourrait  également imaginer la possibilité pour des enfants de primaire, de lire des histoires à leurs aînés. Une autre façon de lutter contre le veillisement et l'isolement. A suivre...

S'il te plaît, raconte-moi l'histoire de ta vie...

Lancée par le Rotary Club de Toulouse, l'opération "raconte moi...l'histoire de ta vie" permet de pérenniser, par le biais d'un livre-album intéractif, la trace des souvenirs de la famille. Grands-parents, de coeur comme de sang, peuvent ainsi raconter la mémoire de leur vie à leurs petits-enfants à travers une quarantaine de thèmes (raconte moi ta jeunesse, ta vie d'adulte, tes petits et grands moments, tes petits plaisirs,...). Un véritable support de communication entre les générations qui recensera toutes les émotions, anecdotes et rencontres marquantes et qui permettra de favoriser ce lien intergénérationnel si précieux à l'équilibre familial. Une très belle initiative qui fera un immense plaisir aux petits comme aux grands. En outre, précisons que l'intégralité des bénéfices liés aux ventes de ces albums sera reversée à la recherche sur les maladies de la mémoire. Alors tous à vos claviers !!!