Le blog de Christelle Levasseur

Agir concrètement pour les Droits de la Femme

Après avoir longuement hésité, j'ai décidé de ne pas faire l'impasse sur cette journée consacrée à moi, à elle, à elles, à nous : les Femmes. Au lendemain de la fête de nos grands-mères, biologiques ou de coeur, nous fêtons effectivement le centenaire de la journée de la Femme. Mais malheureusement, à ce jour, aucun combat n'est gagné : pas plus celui contre les violences physiques, les inégalités sociales, politiques, que celui du droit à une maternité sans pour autant subir une mise au placard lors de son retour dans l'entreprise... Bref, on pourrait militer pour la création d'un Grenelle des droits de la Femme mais est-ce que pour autant les choses avanceraient plus vite et surtout plus concrètement ? Exemple d'un chantier sur lequel il ne faudrait pas trop tarder à intervenir : un article publié récemment par l'Observatoires des Inégalités met en exergue le fait que le temps partiel est majoritairement subi et non choisi par les femmes salariées. Ces femmes qui souhaiteraient effectivement pouvoir travailler plus mais qui acceptent malgré tout ce temps partiel, faute de mieux. Et surtout parce qu'elles seraient contraintes de payer davantage pour faire garder leurs enfants. Un cercle vicieux car pour beaucoup, le choix par dépit est sans appel : hors de question en effet de sacrifier la quasi totalité de son salaire dans les crèches ou nourrices pour voir moins ses enfants : autant rester à la maison. Et faire le deuil de toute ascension sociale. Il est très urgent d'agir et d'arrêter de se contenter de débats, tables rondes et autres Etats Généraux. Les chantiers sont nombreux...Où sont donc les contremaitres et leurs équipes ?

Devenir mamie quand on n'a jamais été maman

Le Parisien Editions Hauts de Seine a publié la semaine passée un article sur Super-grandparents titré "Super mamies cherchent enfants à materner". La journaliste expliquait notamment les raisons d'exister de ce site de rencontre intergénérationnelle et interviewait par ailleurs une mamie de coeur inscrite depuis octobre dernier, veuve depuis deux ans et n'ayant jamais eu la chance d'être maman. 

Rappelons en effet que plus de 10 % des femmes issues de la génération baby boom n'ont jamais été mères et ne seront donc jamais grands-mères biologiques. En revanche, elles peuvent devenir, grâce àSuper-grandparents, des mamies de coeur. Une chance inespérée pour elles. La possibilité de vivre un bonheur incommensurable.

 

Renforcer la protection de l'enfance fragilisée

La Secrétaire d'Etat chargée de la famille et de la solidarité Nadine Morano lance les Etats Généraux de l'Enfance, un dispositif destiné à protéger les enfants fragiles. Il s'agira notamment de valoriser les travailleurs sociaux pour leur permettre de mener au mieux leurs missions d'intervention dans les familles où les enfants sont potentiellement en danger, d'accroître la prévention de la maltraitance auprès des parents surout dans les premiers mois de l'enfant, de mieux prévenir les risques liés à la pratique des jeux dangereux (notamment le jeu du foulard) et de mieux venir en aide aux familles vivant dans une grande pauvreté.

Pour mener à bien cette mission, des ateliers seront présidés par des professionnels de l'enfance parmi lesquels Marcel Rufo, Psychiatre de l'enfant et de l'adolescent et Jacques Hintzy, Président du Comité Français de l'UNICEF.

Puisqu'il s'agit ici de prévention notamment en matière de maltraitance parentale, pourquoi ne pas prendre en compte la proposition de loi d'Edwige Antier visant à interdire la fessée (voir mon billet du 16 novembre 2009 sur le sujet). Ce serait là l'occasion de remettre le sujet sur le tapis non ?  Par ailleurs, une meilleure prévention sur le secouement du nouveau-né, notamment dès les premières visites de la future maman chez le gynécologue pourrait être un sujet abordé pendant les séances de travail menées par les Présidents d'ateliers. Espérons que ces points très importants, et qui me tiennent particulièrement à coeur, soient soulevés. A suivre avec beaucoup d'attention.

Cupidon a encore frappé...

J'expliquai l'an dernier combien finalement la Saint Valentin me tenait à coeur ; même si le côté mercantile et "surfait" de cette fête prend chaque année de plus en plus d'ampleur... Et, comme tous les ans, mon Cupidon adoré, mon mari à moi, ne m'a pas oubliée. Une délicate et gourmande attention qui m'a beaucoup touchée. Et de surcroît un vrai régal... Il n'y a pas à dire : je suis une Valentine vraiment très chanceuse !

Et vous, avez-vous été gâtées ? Etes vous plutôt Saint Valentin or not Saint valentin ?

I love ma grand-mère

 
Cette année, la fête des grands-mères qui aura lieu le dimanche 7 mars, sera une fois de plus l'occasion de dire à sa grand-mère combien on l'aime. Mais il sera également possible de lui délivrer un tel message de manière "décalée" et originale via l'opération "I love ma grand-mère" lancée par l'association Fête des grands-mères. Montages photos originaux, cadeaux rigolos tels qu'accroche-sac, miroir ou bracelet, à l'effigie de ce superbe message d'amour. Il y en aura pour tous les goûts. Bien évidemment, les enfants ayant la chance d'avoir rencontré leur mamie de coeur via Super-grandparents sont également "invités" à lui délivrer ce message d'amour. Et impossible de terminer ce billet sans une pensée toute particulière pour ma grand-mère disparue : "I love you, mémé"...

 

Internet : dépendance = dépression ?

Selon une étude anglaise publiée dans le journal Psychopathology, les internautes passant beaucoup de temps sur la toile seraient davantage exposés à des risques de dépression.En effet, cette trop importante virtualisation des relations sociales entrainerait des désordres psychologiques ainsi qu'une "addiction". Les adolescents seraient beaucoup plus exposés que leurs aînés et les hommes davantage que les femmes. Menée auprès de 1319 internautes britanniques âgés de 16 à 51 ans, l'étude omet toutefois de préciser si le Net provoque cet état dépressif ou si les personnes dépressives ont tendance à être attirées par le Web. Alors surtout, continuons de rester vigilants sur le rapport à la toile qu'ont nos enfants et jeunes ado en les surveillant comme il se doit et en leur expliquant avec la plus grande des pédagogies qu'il n'y a pas qu'Internet dans la vie. Tout est ici est encore une fois une question de dosage...

Mais qu'est-ce qu'elles ont mes crêpes ?

Je me sentais quelque peu coupable hier de ne pas faire de crêpes à mes loulous pour la chandeleur. Et oui, c'était hier. Alors, dans la foulée du dîner (une quiche lorraine) ça m'a pris et je me suis mise à préparer la pâte à crêpes afin qu'ils aient une surprise pour le dessert : ça changerait des yaourts !

Et il est vrai qu'en attaquant la première, j'ai eu beaucoup de doutes : mais pourquoi cette fichue pâte est-elle si épaisse et ne se répartit pas bien dans la poële ? On dirait un gros pâté, ma crêpe. Mais bon, c'est bien connu, me suis-je dis pour me motiver, la première est toujours ratée. Seulement, au fur et à mesure, mes crêpes se ressemblaient toutes : jamais régulières sur les côtés, toujours pleines de trous et surtout soit trop cuites, soit pas assez... Mais j'allais pouvoir faire illusion ; quelques cuillèrées de Nutella et le tour serait joué : ils seraient super contents de manger des crêpes, mes loulous. Tellement contents qu'ils les trouveraient délicieuses. Sauf que rien ne s'est passé comme je l'espérais. Car à peine à table, C., bientôt 5 ans, n'a rien trouvé de mieux à dire que mes crêpes n'étaient pas bonnes, que je ne savais pas les faire, qu'elle préférait celles de son ancienne baby sitter et qu'elle en avait assez de manger "toujours des quiches" (pourtant, cette fois, j'avais bien fais attention à ne pas prendre une pâte sablée comme la dernière fois !!!). G., 3 ans et demi n'a pas daigné y goûter et E. a tout recraché après la première bouchée. Une seule a sauvé l'honneur, le mien : V. 8 ans et demi qui a du sentir mon désarroi et qui a tenté de rattraper comme elle a pu les dires de ses frères et soeurs. 

Les enfants sont décidément sans pitié. Alors je crois qu'on ne m'y reprendra pas l'année prochaine. A moins que d'ici là, une bonne âme charitable me donne des cours...

N'oublions pas les papas solo

Dans mon billet du 7 janvier dernier, j'indiquais le pourcentage assez signifiant de mamans solo inscrites sur Super-grandparents : 35% ! Et qu'en est-il des pères célibataires ? Ils sont sur le site 3% à rechercher une famille de coeur pour redonner des repères à leur(s) enfant(s). A l'instar de Mikaël, papa célibataire élevant seul son petit Erwan et qui a rencontré par le biais du site Annie et Rodolphe, devenus les grands-parents de coeur de son fils. Il est vrai qu'on a plutôt tendance à stigmatiser le phénomène des mamans célibataires mais n'oublions pas ces papas qui sont de plus en plus nombreux. Ainsi, dans 16% des cas de divorce, la garde des enfants est confiée au père et lorsqu'elles sont à l'origine de la rupture, les femmes hésitent de moins en moins à laisser leur progéniture au papa.

 L'ouvrage écrit par Patrice Huerre et Cristilla Pelle-Douël aborde très concrètement cette nouvelle parentalité et met notamment en exergue une tendance assez surprenante : ces papas solo auraient tendance à s'investir tellement dans ce nouveau rôle qu'ils feraient une totale abnégation de leur vie d'homme. Alors les femmes auraient elles plus de facilité à "refaire leur vie" ? Ou les pères en feraient-ils trop ? Réponses dans l'ouvrage sus mentionné.

La princesse et la grenouille : aller au bout de ses rêves

Coup de maître pour ce nouveau Disney qui a délaissé un temps les effets spéciaux et animations 3D pour remettre sur le devant de la scène l'animation traditionnelle. Une adaptation plus que réussie du conte de Grimm "la princesse grenouille" qui n'est pas sans rappeler aux initiés Disney comme moi, des références aux grands classiques tels que les aristochats, Rox et Rouky ou Bernard et Bianca,... Ici, où on est en permanence aux frontières de la comédié musicale avec ces airs jazzy super entrainants de la Nouvelle-Orléans. Et l'hérôïne est une jeune afro-américiane travailleuse, volontaire et indépendante qui se bat sans relâche pour réaliser son rêve (celui d'ouvrir son restaurant) mais qui n'oublie pas pour autant que sans l'amour des siens, rien ne vaut d'être vécu... A méditer. En bref, un magnifique conte de fée qui réunit tous les ingrédients pour captiver petits et grands. En tout cas, nous, on a adoré !

Boomers ou seniors ? That is the question...

Souhaitons la bienvenue à Boomers-book : lancé tout récemment par Serge Benichou, Conseiller Municipal à la Mairie de Bussy Saint Georges et Directeur d'une société immobilière parisienne, ce réseau social dédié aux boomers ambitionne, à terme, de devenir le numéro un des réseaux sociaux générationnels multiservices (annonces d'emploi, aide à la personne, rencontres amoureuses et amicales, annuaires de clubs et d'associations,...). Contrairement à ses concurrents, et notamment Beebommer, boomers-book ne se positionne pas sur le marché des seniors mais sur celui des boomers. Et toute la différence est là : le maître mot c'est ici la fédération générationnelle.

Car, et comme le précise Serge Benichou dans son interview donnée à Marlène Schiappa pour Ecotidien, aujourd'hui, "les medias qui s'adressent aux boomers sont jugés trop vieillots". Et ces derniers sont lassés d'être catégorisés comme "vieux". Ils ont l'impression qu'ils ne peuvent que regarder des émissions consacrées au jardinage, à la retraite ou encore aux problèmes de prostate ou d'incontinence ! Ce qu'ils veulent ? Tout simplement s'éclater, voyager, échanger, apprendre... En résumé, profiter de la vie. Ce qui ne les empêche pas par ailleurs d'assumer leur rôle grand-parental et de s'investir également dans une relation de grands-parents de coeur.  Alors désormais je ferai attention et plutôt que "senior", j'utiliserai le terme "boomer". Promis !