Je ne m'étais pas imaginée être aussi proche de la Ferme de Gally. Une dizaine de minutes en voiture ; mais ça c'est uniquement lorsqu'on ne se perd pas (petit message à l'attention de mon cher et tendre....). La dernière fois que je m'y étais rendue remonte à assez loin puisque j'étais encore célibataire et sans enfant (tiens : je ne me souviens même plus à quoi ressemblait cette vie... Ouh la menteuse ;-)
Hier, c'est en famille que nous sommes allés y ramasser pommes de terre, tomates, pommes et autres poireaux ou oignons rouges. Bon, si j'avais écouté mes loulous, nous serions rentrés avec un panier plein de patates pourries et de fleurs sans tige ! Trêve de plaisanterie, c'est une sortie très sympatique, conviviale et surtout pédagogique et gratuite de surcroît. Et qui permet aux petits (et parfois même aux grands) de ne pas oublier que les pommes de terre poussent dans la terre, comme leur nom l'indique, et non pas sur les arbres, comme le pensait, à tort, mon adorable juju n°1...
Pour couronner le tout, on a eu droit un joli rassemblement de citrouilles à la sortie, toutes prêtes à jouer leur rôle annuel à l'occasion d'Halloween.
En rentrant ce soir de l'école, l'une de mes jumelles martèle, avec beaucoup d'insistance : "maman, la maîtresse veut absolument une souris pour demain". Quelque peu étonnée par la teneur de sa requête, je lui demande de m'apporter plus de précisions : "c'est pour l'ordinateur, la maîtresse dit qu'il a besoin d'une souris. C'est peut être parce qu'il n'a pas de copain, l'ordinateur. Dis, maman, tu crois que je peux emmener ma peluche souriceau ???".
Et oui, finalement, vous trouvez ça logique vous qu'on ait donné le nom de "souris" à ce périphérique informatique ? Et pourquoi pas chat, poussin, nounours,... Certains ont bien essayé de le rebaptiser mulot mais apparemment, ça n'a pas marché !
"Mais maman, t'as oublié de remonter les manches ! " ALors là, j'avoue que j'ai eu énormément de mal à comprendre ce que voulait me dire ma fille E. de 4 ans et demi l'autre matin alors qu'on s'habillait : "mais on a mis un tee-shirt ce matin chérie, je ne peux donc pas remonter les manches puisqu'il n'y en a pas sur ce vêtement!". Et là, je la vois pointer , légèrement excédéee et en même temps très énervée, sur son pantalon, en me disant : "mais tu comprends rien ou quoi, je te parle des manches de mon pantalon !". Je n'ai pu retenir un gros éclat de rire. En revanche, ma fille n'a pas apprécié ma réaction : "t'es trop méchante maman de te moquer de moi". Elle manque d'humour, ma fille. J'ai du me mélanger les pinceaux dans les dosages lorsque j'ai passé commande il y a 5 ans... Espérons que cela s'arrange en grandissant!
Cela ressemblait plus à un dialogue de sourd qu'autre chose... On aurait également pu me prendre pour une cliente quelque peu "dérangée"... Lorsque je suis allée chez Leroy Merlin la semaine passée, je me suis retrouvée face à une Caisse Express, comme on les appelle. Pas d'interface humaine, pas de bonjour, rien de convivial en somme. Mais en prime, je me suis quasiment battue avec cette machine qui n'arrêtait pas de me demander de poser mes articles sur la balance, de les scanner et d'insérer ma carte bancaire, le tout presque en même temps ! Et me voilà en train de parler à cette caissière virtuelle en lui expliquant que "oui, voilà, je le scanne ton article mais ça ne marche pas", ou encore : "non, je refuse de poser à nouveau mon article et de la scanner puisque je viens de te donner ma carte, banane, tu comprends vraiment rien" !!!
Une hôtesse de caisse située en bout de chaîne est alors venue à mon secours en me voyant au bord de la crise de nerfs. Et devinez quoi : on a du tout recommencer !!! Nous étions reparties pour une danse en 3 temps : je scanne le code barre, je pose dans le bac et je paie par carte bancaire. Mais par pitié, rendez-nous nos caissières : cela évitera de supprimer des emplois et surtout de nous ridiculiser. A chacun son métier. Je suis certaine de ne pas être la seule à qui une telle aventure est arrivée... Enfin je l'espère. Et je vous assure que cela n'a rien à voir avec la couleur des cheveux, si vous voyez ce que je veux dire...
Bien que non militante (ce n'est pas dans ma nature) je suis néanmoins féministe. Je m'intéresse effectivement à tout ce qui peut faire progresser la Femme dans le contexte économique, social et politique mais surtout dans la perception qu'elle a d'elle même. Et cette étude, récemment publiée par le sociologue Michel Ferrary, Professeur au CERAM (Ecole Supérieure de Commerce à Nice Sophia-Antipolis), a retenu toute mon attention.
Et oui, ainsi, plus il y a de femmes dans une entreprise, plus celle-ci serait performante. C'est en tout cas la conclusion de l'étude, menée auprès de 42 des plus grandes entreprises françaises sur la période 2002-2006 et publiée dans le Monde daté du 25 septembre dernier.
Comment expliquer cette tendance ? Tout simplement par le fait que "les femmes et les hommes se comportent différemment notamment face aux risques, ces dernières mettant en oeuvre des stratégies moins audacieuses que les hommes ; les femmes ont par ailleurs tendance à prendre des décisions moins risquées et elles sont fortement attirées par la compétition". Il ressort ainsi de l'enquête que les sociétés qui emploient plus de 35% de femmes ont vu leur chiffre d'affaires progresser de 28,5% de plus par rapport aux autres. Par ailleurs la productivité de ces sociétés à forte concentration féminine est supérieure de 48,6% à celles qui emploient moins de 35% de femmes. Une étude américaine, publiée en 2008, s'était déjà intéressé au phénomène en démontrant que la présence de femmes dans la direction d'une entreprise améliorait ses résultats financiers.
A méditer sérieusement afin de mettre un terme, je l'espère "un de ces jours", à cette discrimination homme/femme au sein de l'entreprise et d'imposer un équilibre tant en ce qui concerne le niveau d'intégration que le salaire...
La suite à lire sur envie d'entreprendre...
Selon une enquête Ipsos, plus d'une mère sur deux lit une histoire à son enfant tous les jours : c'est en tout cas ce qu'affirment 53% des personnes interrogées. Il ressort par ailleurs que ce rituel du coucher reste l'affaire des mamans puisque les pères ne sont que 37% à s'y "coller"... Ce moment de complicité privilégié est très important chez nous car il permet à chacun de mes 4 loulous d'avoir son moment à lui avec maman et/ou papa : et oui, mon mari ne fait pas partie des 37% de pères qui se dérobent...
Mais je vous assure qu'il faut le voir pour le croire : le soir, après 20h, c'est la "valse des portes" à la maison : allers-retours pour le soi-disant dernier bisou (fifille n°2 se reconnaîtra...), pour l'indispensable verre d'eau (cela concerne plutôt n°1) ou encore le doudou disparu (numéro 3 et 4). Bref, parfois, en lieu et place des 4 histoires on a recours à l'histoire "groupée", ce qui n'est pas forcément pour plaire à tout le monde. Mais les rattrapages sont assez fréquents...
Et chez, vous, ça se passe comment le soir : ambiance plutôt zen, rock'n roll ou façon valse ?
"Maman, j'aime pas quand tu te transformes en maman méchante parce que tu cries trop fort, tu deviens toute rouge et j'ai envie de changer de maman. Mais je sais pas où ça s'achète une maman gentille. Et puis en fait je veux te garder car tu es trop belle quand tu mets du rouge à lèvres, quand tu cries pas et quand tu me racontes une histoire le soir". Voilà ce que m'a lancé hier soir ma fille âgée de 4 ans et demi en obtenant, par dessus le marché, l'aval de sa poupée... Qui à dit que la vérité sortait de la bouche des enfants ? Encore une phrase toute faite !
Et bien moi aussi j'avoue que j'aimerais bien parfois, voire souvent (et surtout le mercredi depuis que je suis en pénurie de nounou et que je me glisse ce jour là dans la peau d'une Lynette débordée redevenue mère au foyer...) "échanger, juste quelques heures", mes petits monstres contre des enfants avec options "je ne crie jamais, je ne tape jamais sur mes frère et soeurs, j'obéis à maman immédiatement, je termine mon assiette sans rechigner, j'arrête de râler, je fais mes devoirs sans contester,...". La liste n'est pas exhaustive !
Bon, je sais, je dois me rendre à l'évidence, comme dirait Robert Desnos : ça n'existe pas, ça n'existe pas. Eh ! Pourquoi pas ???
Une étude publiée récemment par l'Institut Synovate auprès de 8000 utilisateurs de téléphone portable dans le monde révèle, et c'est loin d'être un scoop, une totale addiction, ou intoxication si vous préférez...
En effet les 3 quarts des personnes sondées avouent ainsi ne jamais sortir sans leur précieux objet et ils sont 25 % à déclarer qu'ils préféreraient perdre leur portefeuille plutôt que leur mobile... Il ne faut tout de même pas exagérer ! Enfin, fait intéressant, 42 % des interrogés avouent ne pas se séparer de leur téléphone la nuit : ils le laissent volontiers allumé sur la table de nuit et se réveillent en général au son d'une de ses mélodies, consultent la météo avant de se le lever, l'agenda de la journée,...
Alors, finalement nous aussi les adultes addicted (et oui, je fais partie des accros et plus précisément je suis une adepte de l'Iphone, mais ça, vous le saviez déjà) on aurait un doudou ? Un mobile doudou du XXIème siècle ??? Zut, j'ai arrêté de sucer mon pouce à l'âge de 7 ans mais je suis malgré tout encore reliée à un cordon... numérique...
Et celui là, je ne suis pas près de le couper !!! Bien sûr, inutile d'en parler à mes loulous : vous imaginez mes 4 bambins hurler à leurs petits copains d'école : "ma maman elle a encore un doudou !"....
Ce matin, pour son quatrième jour d'école, E., 4 ans et demi n'a pas compris pourquoi il fallait y retourner : "mais maman, ça y'est, j'y suis déjà allée beaucoup de fois à l'école ; maintenant c'est fini, je veux plus y retourner, en plus je ne peux pas emmener mes doudous." Sentiment d'injustice et d'incompréhension lorsque je lui ai répondu que l'école c'était tous les jours sauf le mercredi, le samedi et le dimanche... J'attends un peu pour lui annoncer la "mauvaise" nouvelle, à savoir qu'elle en a encore pour 20 ans minimum !!! Enfin, j'espère...
Je suis la fondatrice de Super-grandparents et la maman de 4 charmants bambins âgés de 4 ans et demi, 5 ans et demi et à 9 ans et demi.
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