Le blog de Christelle Levasseur

Fumer, boire et conduire vite : à voir de toute urgence !

Cette nouvelle comédie écrite par Philippe Lellouche qui fait suite aux deux opus du jeu de la vérité mérite vraiment de connaître un franc succès. Même quatuor (on ne change pas une équipe qui gagne), un scénario très bien ficelé avec en outre un dénouement qui ne nous laisse pas sur notre faim et une excellente mise en scène. Les dialogues font passer plusieurs messages sur une certaine morale sur la vie en société sans que l'on s'en aperçoive sur le coup puisqu'on n'arrête pas de rire.

J'ai particulièrement adoré le passage dans lequel Simon, alias Philippe Lellouche, massacre littéralement Dora l'exploratrice, expliquant qu'aujourd'hui, nos enfants ne s'identifient pas à des personnages héroïques, quelque part prêts à braver tous les dangers pour "remettre de l'ordre" dans notre société  (rappelez-vous Fantomette, le Club des Cinq,...) mais davantage à des marionnettes. Courez-y vite, ça se joue au Théâtre de la Grande comédie !

 

 

Noël en famille grâce à Super-grandparents

 
A la question "que représente Noël pour vous ?", les français sont unanimes : il s'agit d'une fête familiale. C'est en tout cas ce que les sondages et micro trottoirs réalisés révèlent. Noël c'est pour la majorité des personnes interrogées, la fête de la famille, l'occasion de se retrouver autour d'un bon repas tous ensemble et de voir les yeux pétillants des enfants quand ils ouvrent leurs cadeaux. C'est également l'occasion de rassembler les générations existantes : grands-parents, enfants et petits-enfants.

Pour partie des 10 000 membres inscrits sur Super-grandparents, sans famille proche ou existante, Noël a pris des allures de fête familiale déjà en 2008. En effet, de nombreuses familles en rupture intergénérationnelle ont pu passer cette fête avec les grands-parents ou les petits-enfants de coeur rencontrés sur le site. Ce sera également le cas de tous ceux qui se sont rencontrés en 2009 et qui, en ce soir du 24 décembre prochain, pourront se réjouir de ne plus être seuls : enfants, parents et grands-parents unis par les liens du coeur pourront partager ces instants magiques qui s'inscriront comme de merveilleux souvenirs dans l'histoire de leur famille qu'ils sont en train d'écrire depuis leur rencontre.

L'année prochaine, j'espère à mon tour pouvoir avoir la chance, comme tous ces membres, de fêter le réveillon de Noël avec les grands-parents de coeur de mes enfants. Pour l'heure, je ne les ai pas encore rencontrés mais ma décision est prise : nous allons entreprendre notre recherche dans les jours qui viennent. Ma fille de 8 ans ne cesse de me demander de lui trouver un papy et une mamie sur le site qui habitent près de chez nous et surtout qui soient dynamiques et très investis dans la relation. Je vais faire en sorte d'exhaucer son souhait afin que l'année prochaine, le réveillon prenne enfin des allures de fête familiale pour tous les 6. Pour Noël 2010, nous installerons donc 2 chaises supplémentaires autour de la table. J'ai vraiment hâte... En attendant, un grand merci à notre tata et tonton préférés de nous inviter le midi du 25 décembre : heureusement qu'ils sont là !!!

Idée de dessert pour le réveillon de Noël

 Si vous manquez d'inspiration culinaire pour votre dîner de Noël, vous devriez essayer "le tronc coupé au chocolat". C'est l'idée que m'a récemment suggérée ma fille de 4 ans et demi. Il m'a fallu tout de même plusieurs minutes pour comprendre qu'elle me parlait tout bonnement de la traditionnelle bûche de Noël...  Je suis rassurée : ce sera plus digeste (quoi que...). Alors sur ce, bon appétit et joyeux Noël !

  

Idées reçues sur les mamans débordées...

J'ai été contactée cette semaine par une journaliste de M6 qui prépare un reportage sur le "grand boom" des fruits et légumes en sachet. Elle recherchait une mère de famille débordée qui utilise des sachets afin de ne pas avoir à nettoyer ses fruits et légumes et gagner ainsi du temps dans la préparation des repas. 

Alors oui, je plaide coupable et j'assume sans honte aucune : je suis une fervente consommatrice de salade en sachet car effectivement, je n'ai pas trop le loisir, pas plus que l'envie, de laver consciencieusement mes feuilles de mâche le soir dans le créneau horaire qui est celui des cris et bagarres à 4 voix, conséquence de la fatigue de mes loulous après une "dure" journée d'école... On dira donc que j'ai des circonstances atténuantes... Mais cela ne m'empêche pas de leur cuisiner de bons "petits plats" le week end : ils adorent ma quiche lorraine, mes croque-monsieur, mon fondant au chocolat ou encore mon gratin de pâtes. Arrêtez de vous moquer, je vous entends d'ici...

En revanche, on frôle l'idée reçue en affirmant que la mère de famille débordée (oui, je sais, c'est un pléonasme...) est la consommatrice cible des fruits et légumes en sachet : n'oublions pas de mentionner, parmi les addicted, les célibataires, les cadres stressés qui rentrent du bureau à point d'heure et, cela vous surpendra peut être, de nombreux seniors qui ont choisi de se simplifier la vie. Et je vous assure : je ne vous raconte pas de salades, je les vois se jeter dessus dans le rayon lorsque je fais mes courses !!! Je sais, c'est pas beau de rapporter...

Ameliorer le statut des mamans qui travaillent

L'association "Maman travaille", fondée par la très active Marlène Schiappa, vient d'obtenir le soutien de Nadine Morano, Secrétaire d'Etat chargée de la famille qui, depuis son arrivée au gouvernement fait bouger pas mal de choses (légalisation des mères porteuses, défense de la cause des femmes battues, simplification de l'adoption,...) ainsi que d'Anne Hidalgo, Première Adjointe au Maire de Paris.

Il s'agira notamment de soutenir les 10 propositions de l'Association en vue d'une meilleure conciliation vie professionnelle/vie de famille, de l'égalité homme/femme et de la promotion des mères qui travaillent d'une façon générale. Profitons de l'influence et du dynamisme de ces deux "personnalités" politiques qui, et c'est essentiel pour donner de l'impulsion à cet ambitieux projet, sont avant tout des Mamans. Alors si vous êtes une maman qui travaille et que vous souhaitez vous investir, c'est  : par ici.

Quand communication rime avec succès... Ou les secrets d'une recette qui fonctionne assez bien

Quand Super-grandparents a été mis en ligne il y a tout juste deux ans, tout le monde se demandait comment j'allais bien pouvoir le faire connaître, comment j'allais bien pouvoir m'y prendre, sans un budgt publicité de plusieurs milliers d'euros, pour qu'on en entende parler, de ce site. Je ne me faisais à l'époque aucun souci. Normal, j'étais motivée à 300% par le lancement de mon projet, ce bébé qui avait connu une gestation d'un an et demi. Ce bébé qui était né de ma propre expérience de vie : la rupture intergénérationnelle.

Après tout, j'avais mis mes compétences de Responsable de la communication et de journaliste au service d'entreprises pendant près d'une dizaine d'années : j'avais un carnet d'adresses fiable et bien rempli, je savais comment dialoguer avec les journalistes, comment rédiger un communiqué qui tienne la route et surtout qui interpelle, comment faire des relances régulières, comment faire montre de diplomatie etc,...

Et surtout, le site que je lançais ne connaissait aucune concurrence puisqu'il était totalement novateur. Tous les ingrédients étaient donc réunis pour s'atteler à une opération de communication à grande échelle. Pourquoi à une grande échelle ? Parce que le site est susceptible de concerner une population large, sans prérequi de CSP, d'âge, de sexe, de culture ou de religion.

La suite sur Envie d'entreprendre...

Oui à l'interdiction de la fessée !

J'avais déjà écrit un billet sur le sujet en février dernier intitulé "la fessée c'est has been" dans lequel j'expliquais être une fervente opposante à ce châtiment corporel. Et il semblerait que le débat provoque une levée de bouclier. En effet, la très célèbre pédiatre et également députée Edwige Antier s'apprête à déposer une proposition de loi visant à interdire la fessée. Et oui, la France fait partie des 29 pays membres du Conseil de l'Europe à ne pas avoir encore aboli ce châtiment corporel. Edwige Antier prévoit d'inscrire cette interdiction au Code Civil et de parvenir à changer les mentalités, à provoquer une prise de conscience, notamment en lisant l'article concerné aux parents lors de leur mariage. L'objectif est de faire comprendre que le fait de lever la main, même en ne donnant "qu'une petite tape sur les fesses ou sur la main" n'a aucune vertu éducative, bien au contraire ! Cela  ne fait que générer de la violence chez des enfants qui comprennent que le fort a le droit de taper le faible et que les conflits ne peuvent se résoudre que par la violence. Et oui, difficile d'expliquer à un enfant qui reçoit une tape ou une fessée qu'il n'a pas le droit de faire la même chose... Les 38 années d'expérience de la pédiatre lui ont permis de constater que les enfants qui reçoivent des "petites tapes" ou des fessées, même occasionnellement, auraient tendance à être menteurs, sournois et agressifs.

Toutefois, la fessée est largement considérée, notamment en France, comme une "technique éducative" et reste bien ancrée.  Mais il ne faut pas perdre espoir : en effet, en Suède, avant l'interdiction de la fessée en 1979, 70% des parents y étaient opposés...  Pour l'heure, ils sont tout juste 10% en France a militer en faveur de l'interdiction de la fessée. Il faut arrêter de penser que si on ne donne pas la fessée à ses enfants on va en faire des enfants rois : c'est faux, je peux vous l'assurer. Mes quatre loulous n'ont jamais reçu de fessée et ils ne sont pas pour autant mal éduqués. Evidemment, la tâche est moins facile pour les parents qui doivent prendre sur eux et accepter de régler le problème d'une autre manière, notamment par le biais de la punition, en mettant l'enfant à l'écart ou encore en haussant la voix. Arrêtons une bonne foi pour toutes de croire "qu'une bonne fessée n'a jamais fait de mal à personne". Donner la fessée c'est avouer à l'enfant son impuissance et donc ne pas inspirer le respect : à méditer...

Cartes de fidélité : trop, c'est trop...

 
Qui n'est pas titulaire d'un éventail de cartes de fidélité ? Vous savez, ce fabuleux outil marketing qui permet de fidéliser un client par le biais de points cumulés sur une carte nominative ou encore de chèques cadeaux ou autres avantages commerciaux ?

Aujourd'hui, il est très difficile d'échapper, lorsqu'on arrive à la caisse d'une enseigne, à la sempiternelle question de la caissière : "avez-vous la carte de fidélité du magasin ?". Je ne sais pas pour vous mais ma réponse, lorsque je ne suis pas encore titulaire du "Sésame", est toujours précédée des questions suivantes : "est-elle gratuite ? Qu'offre-t-elle comme avantages ?".

Avec ma vingtaine de cartes de fidélité, je pense être dans "la moyenne". Et si ça continue je vais bientôt pouvoir me constituer un jeu de 7 familles ! Surtout que la plupart des cartes n'offrent que des avantages peu significatifs, sans oublier celles qui sont en fait des cartes de crédit : attention danger... Ce que la consommatrice, et de surcroît la "mère de famille" apprécie aujourd'hui, ce sont les avantages concrets et bien réels tels que les chèques cadeau (bravo à Okaïdi pour ses chèques remis à l'occasion de l'anniversaire des enfants, même si la carte est payante) ou encore les réductions sans condition (Sephora et ses 10% de remise immédiate, Sergent Major,...) Mais finalement, le constat est que pléthore de cartes ne servent pas à grand chose. Si ce n’est qu'elles encombrent nos portefeuilles. Alors à quand la carte unique qui permettrait l'affiliation des enseignes souhaitant fidéliser leurs clients ? Cela nous éviterait de passer un temps fou à chercher nos cartes à la caisse et rendrait nos sacs plus légers !

Pouvoir choisir sa famille

Mais qui sont ces grands-parents de coeur tant recherchés par les parents inscrits sur Super-grandparents ? Quel est leur profil ? Si l'on voulait résumer on pourrait répondre de la manière suivante : tout simplement des seniors qui se comporteraient comme le feraient des grands-parents de sang avec leurs propres petits-enfants. Des personnes désireuses de partager leur temps et leur amour dans le cadre d'une relation basée sur les liens du coeur. Des personnes souhaitant tout simplement donner et recevoir. Pour information, plus de 80 % de ces super grands-parents candidats sont déjà grands-parents biologiques. C'est dire à quel point ils font montre de générosité en s'inscrivant sur le site et en s'engageant dans un tel projet.

Si maintenant on entre plus dans les détails, voici une petite compilation des attentes des parents inscrits. En première position, ils souhaitent pouvoir partager avec ces super grands-parents, des moments de la vie quotidienne tels que repas dominicaux, anniversaires, promenades, sorties d'école, activités, vacances,... En deuxième lieu, ils attendent un engagement sans retenue basé sur la tendresse, la disponibilité et la sincérité. Mais également que leurs enfants soient comme tous les autres : qu'ils puissent effectivement parler de leurs grands-parents comme le font leurs petits copains d'école en racontant par exemple les vacances passées ensemble. Enfin, et il ne faut pas omettre de le signaler, beaucoup de parents attendent que ces grands-parents de coeur tiennent un rôle de parents pour eux-mêmes. Ce souhait s'exprime de plus en plus fréquemment dans les projets des inscrits...

Finalement, les parents s'inscrivent pour redonner un sens à leur vie, pour créer ou recréer une cellule familiale inexistante ou défaillante. Pour écrire ou réécrire l'histoire de leur famille avec, pour point commun cette énorme besoin d'amour et de partage.

Beaucoup de membres, parents et grands-parents confondus, confient à travers leurs témoignages que l'essentiel, pour eux, "c'est la richesse de la relation grand-parentale, la qualité du temps partagé ainsi que la satisfaction personnelle que chacun peut en retirer". Depuis sa création, Super-grandparents a ainsi donné naissance à près de 650 familles de coeur. Certaines s'apprêtent déjà à passer leur second Noël ensemble. Qui a dit qu'on ne choisissait ni ses parents ni sa famille ?

Adopte-moi : mais seulement si tu as moins de 40 ans...

France3 a diffusé, hier soir, "adopte-moi", un magnifique documentaire signé Gillles de Maistre sur l'adoption. Il s'agissait de se placer, comme il n'est pas coutûme de le faire, du côté des enfants. Le réalisateur y dépeint avec énormément d'émotion, les parcours administratifs et psychologiques vécus par 5 petits orphelins avant de faire la connaissance de leurs parents adoptifs.

Plusieurs aspects m'ont particulièrement choquée dans ce film : on y voit un "conseil de famille" réuni pour décider du choix de parents pour une petite fille de 2 mois. Les échanges se font entre plusieurs assitants sociaux, membres de pouponnières etc,... Mais aucunement en la présence de spécialistes tels que pédiatres ou pédopsychiatres. Et c'est ainsi qu'est prise la décision, sur des critères complètement subjectifs du genre "moi, ce projet m'a beaucoup touché donc je vote pour le couple A", "moi j'ai pu constater, au travers des visites faites à ce couple, que lorsque l'un ne va pas bien, l'autre est prêt à l'épauler et vice-versa et ceci me rassure dans le choix de ce couple B en tant que parents",... En résumé, aucun critère objectif, aucune étude psychologique approfondie des parents. Le deuxième point, sans doute celui qui m'a le plus "outrée" c'est la priorité donnée aux couples âgés de moins de 40 ans, quand bien même ils ont déjà des enfants biologiques ! En vertu de quoi peut on décider ainsi, en France, pays censé être moderne, de priver des couples de devenir des parents sous prétexte qu'ils ont plus de 40 ans ? Invraisemblable !!! Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir.