Le blog de Christelle Levasseur

Un site pour faciliter l'adoption

Sous l'impulsion des Ministères de la Famille et des Affaires étrangères, un site ayant pour but de d'accompagner les familles françaises qui souhaitent adopter a été mis en ligne.

Il semble, à première vue, assez complet : étapes de demande d'agrément, textes de référence, conditions d'éligibilité des adoptants, enfants adoptables, démarches à mener lors de l'arrivée de l'enfant au sein de la famille. Apparemment, tout y est.  Le site donne également accès à une boite à outils recensant les coordonnées des organismes sociaux, caisses d'allocations familiales. L'internaute peut également y consulter des informations relatives à la transcription d'un jugement d'adoption ou aux garanties dont bénéficie le parent adoptif tel que le congé d'adoption.

Et pour ceux qui veulent adopter à l'étranger, une fiche indique le déroulement et les étapes de la procédures qui vont varier en fonction de l'Etat d'origine.

Aujourd'hui, le nombre d'enfants adoptés à l'étranger dépasse largement celui des enfants adoptés en France : 3271 enfants en 2008 contre environ 500. Pourquoi ? Tout simplement parce que nos procédures sont lourdes et assez complexes. Chaque année environ 10 000 personnes entreprennent en France une procédure d'adoption nationale, 20 % d'entre elles abandonnent en cours de route parce que découragées ou parce qu'elles se voient opposer un refus.

Espérons que ce site puisse faciliter la vie de toutes ces familles dont le parcours pour arriver jusqu'à l'enfant est long et semé d'embûches.  Et que cet élan gouvernemental en faveur de l'adoption soit mené sur le long terme. vivent les liens du coeur !

La fin d'un tabou

Lorsque j'ai lancé en décembre 2007 le site Super-grandparents, j'étais, avec mon mari, quasiment la seule à croire à un tel concept, celui de la rencontre intergénérationnelle en ligne. Effectivement, c'était tabou, un peu à l'instar des sites de rencontre amoureuse qui ont éclos à la fin du siècle dernier. Par ailleurs, ce site bousculait les "fondamentaux" en mettant à mal l'adage "on ne choisit pas sa famille".

En résumé, si j'avais écouté les "ça ne marchera jamais, les seniors ne sont pas suffisamment nombreux à utiliser l'informatique" ou "jamais personne ne fera la démarche de s'inscrire pour rechercher des grands-parents ou des petits-enfants de coeur" etc... je n'aurais jamais franchi le pas.

Aujourd'hui, près de 18 mois après la mise en ligne du site, force est de constater qu'il répond à un réel besoin et bien plus encore : à un phénomène social. En effet, plus de 5000 membres ont franchi le pas et à ce jour, près de 400 familles de coeur ont été créées. Certaines ont déjà pu passer leur premier ¨Noël ensemble, d'autres préparent les vacances d'été. Et les témoignages de réussite affluent régulièrement,  ce qui prouve bien que l'idée n'était pas si saugrenue.

Désormais, le regard des amis est totalement différent et j'entends régulièrement des "c'est vraiment super ton site, une idée géniale, tu vois je t'avais dis que ça marcherait... Tu ne te souviens pas ?"... Pas vraiment non ! Mais qu'importe. En tout état de cause, j'ai bien fait de ne pas les écouter...

C'est quand le bonheur ?

En plus d'être une célèbre chanson interprétée par Cali, le titre de ce billet est également le thème d'une étude publiée par l'INSEE fin 2008 : le bonheur attend-il ? Il s'agissait dans cette enquête de déterminer à quelle période de leur vie les français sont les plus heureux... Vaste débat, surtout que l'on sait tous que  le bonheur est un bien-être subjectif.

20 000 personnes, âgées de 20 à 75 ans ont été interrogées pour les besoins de l'enquête. Elles devaient notamment répondre à la question suivante : dans l'ensemble êtes-vous très satisfait, plutôt satisfait, pas très ou pas du tout satisfait de la vie que vous menez ? 

Verdict sans appel : on est moyennement heureux à 20 ans, pas heureux à 40-50 ans (ce serait la crise du milieu de la vie) et il faut attendre l'âge de la retraite, c'est à dire 65 ans, pour être heureux. On appelle ça la courbe du bonheur. Bon, rassurons nous et disons nous qu'il ne s'agit là que d'une tendance moyenne, tant les configurations sont diverses. En attendant, je vous invite à méditer sur cette citation de Françoise Giroud : "le bonheur c'est faire ce que l'on veut et vouloir ce que l'on fait... Pour ma part, me voici pleinement rassurée : en créant Super-grandparents je fais ce que je veux, à savoir permettre à des gens d'être heureux et j'ai effectivement voulu ce que je fais, personne ne me l'a imposé" : Je suis donc HEU-REUSE et bien soulagée de ne pas avoir à attendre encore quasiment 30 ans... Ouf !

Maman poule ou maman tout court ?

Hier soir, en surfant sur le célèbre site aufeminin.com, je suis tombée sur un test élaboré par une psychothérapeute et une gynécologue. Le thème m'a interpellée : "quelle mère pourriez vous être, à quelle tribu de mamans appartenez vous ?

Je me donc suis laissée prendre au jeu en répondant aux 10 questions posées. Résultat sans appel : je suis une maman poule ! Et oui, pour moi, le premier devoir d'une mère consiste à protéger et donner de l'amour à son enfant : j'aime qu'on ait besoin de moi. D'accord, j'avoue tout, je plaide coupable : c'est vrai votre Honneur et j'assume. Bon, jusque là, tout va bien, le test ne s'est pas trompé. Mais tout se gâte lorsque je prends connaissance de mes points négatifs : je surprotège mes enfants, mon amour les étouffe ce qui pourrait les empêcher de voler de leurs propres ailes ou les amener à une rupture d'avec moi ; enfin, si j'en crois ce Dr Goupil-Rousseau qui sort d'on ne sait où... Du vrai n'importe quoi, me semble-t-il. Comment peut on affirmer de telles généralités uniquement au travers d'un quizz de 10 questions seulement élaboré par un psychothérapeute et une gynéocologue ? Promis, jamais plus je ne me laisserai prendre au piège de ces tests ou autres quiz du même genre. Je suis certaine qu'ils sont rédigés par des journalistes stagiaires qui n'y connaissent rien...

Je vais plutôt me tourner vers l'ouvrage du pédopsychiatre Stéphane Clerget  : "la mère parfaite, c'est vous". Histoire de me mettre un peu de baume au coeur... Il paraît qu'il déculpabilise les mères que nous sommes, celles qui doivent faire face chaque jour à la pression sociale et qui ont très souvent la désagréable sensation de ne pas savoir s'y prendre avec leur progéniture, de ne pas être à la hauteur et donc de ne pas être de bonnes mères. Et oui, qui n'a jamais entendu : "tu te fais bouffer par ta fille" ou "si ça continue c'est lui qui va prendre le pouvoir à la maison, tu es en train d'en faire un enfant roi" ou encore "tu sais une bonne fessée ça n'a jamais fait de mal à personne et ça remet dans le droit chemin, tu vas en faire un délinquant si tu continues comme ça".... Liste bien évidemment non exhaustive. Moi, je dis que dès lors qu'on aime et protège ses enfants comme il se doit et que notre objectif de parents est de les ouvrir au monde, de leur inculquer le respect des autres, la confiance en soi et qu'on leur pose des limites à ne jamais franchir, on est déjà sur la bonne voie. Et surtout, arrêtons de croire que seules les méthodes de la génération de "nos parents" sont les bonnes, ou les mauvaises : chaque enfant est différent, chaque parent l'est également. C'est si complexe et à la fois intéressant que résumer tout cela en quelques lignes serait aussi réducteur que le quiz. Compte-rendu de l'ouvrage dans les prochains jours. A suivre donc...

Bienvenue au pays d'Hello Kitty !

Vu dans le magazine Parents de Mars : une maternité Hello Kitty de 30 chambres a ouvert ses portes à  en fin d'année en Chine. L'hôpital Hau Sheng à Yuanlin (au centre de Taiwan) est le premier établissement du genre et, pour l'heure, le seul a avoir obtenu la licence Sanrio pour l'utilisation de son personnage fétiche. La chatonne nippone, créée dans les années 1970 par une designer, y est omniprésente : depuis le hall d'entrée sous la forme d'une statue géante déguisée en médecin, en passant par les draps, les couveuses, les cadres, rideaux, uniformes des infirmières,... Et sans oublier les actes de naissance !

Avis aux fans... Mais mieux vaut connaître à l'avance le sexe du bébé... On voit mal en effet naître un petit garçon dans cet univers "girly". Alors à quand l'ouverture d'une maternité identique en France : je suis certaine qu'elle rencontrerait un franc succès face aux sempiternels murs blancs des cliniques et hôpitaux que nous connaissons.

En avant la musique !

 

Ne vous est il jamais arrivé d'entendre une chanson alors que vous trouviez dans un magasin ou au volant de votre voiture, sans avoir la possibilité ou le temps de connaître son interprète ? Quelle frustration !

Et bien, pour peu que vous possédiez un iPhone, n'attendez plus pour télécharger gratuitement en toute légalité, l'application Shazam. Ce petit programme révolutionnaire et très pratique va simplifier la vie de la ou du mélomane que vous êtes. Il vous permet de reconnaître, en une dizaine de secondes et où que vous soyez, le titre d'une chanson que vous êtes en train d'écouter. Et il va même plus loin en vous donnant la possibilité de taguer le titre, de l'enregistrer dans une playlist, de visualiser les videos associées et surtout, de l'acheter immédiatement sur iTunes... Pas besoin d'emballage, c'est pour consommer tout de suite !

Apple a incontestablement tout compris de l'intérêt de convertir une émotion en achat quasi immédiat.

Quand les enfants "tyrannisent" maman

Le soir, à la maison, quand la nounou est partie, c'est à peu de choses près comme dans le sketch de Florence Foresti : impossible de pouvoir parler, ne serait-ce que 5 minutes, à ses copines qu'on n'a pa pu joindre dans la journée parce qu'elles bossent, elles aussi ! Impossible de prononcer plus d'une phrase sans un "non, ne montes pas, tu vas tomber" ou encore un "arrêtes de taper ton frère" sans oublier "mais taisez vous, maman est au téléphone"... Mais pourquoi les enfants n'acceptent-ils pas que leur dévouée maman puisse avoir une vie sociale le soir après 19h ? Ils ont déjà le monople de l'écran avec leurs innonbrables DVD Disney, pour lesquels ils arrivent rarement à se mettre d'accord ! Que veulent-ils de plus ??? Pas plus tard qu'hier, ma pauvre "meilleure" copine a failli devenir sourde pour le restant de ses jours... Heureusement qu'elle est maman et fidèle ad vitam eternam, sinon, j'aurais sans doute du, malgré moi, l'ajouter à ma liste d'amies qui ont très bizarrement (quand je suis passée de 1 à 4 enfants en un temps presque record !) changé de numéro de téléphone sans avoir eu le temps de me transmettre le nouveau ! Bref, quand 4 petits monstres s'y mettent en choeur, mieux vaut raccrocher en urgence ; histoire de préserver les quelques vraies amies qu'il vous reste...

Oui à la généralisation de la sieste !

Aujourd'hui nous fêtons la 9ème Journée Nationale du Sommeil, sous le patronage de Roselyne Bachelot-Narquin, Ministre de la Santé et des Sports. Un thème qui intéresse fortement la marmotte "contrariée" que je suis...

L'un des principaux objectifs de cette manifestation est de sensibiliser sur les troubles du sommeil et d'aider ce dernier à reprendre la place qui lui revient. A cette occasion, l'Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV) a choisi d'aborder les thèmes suivants : "devenir parent a-t-il un impact sur nos nuits ?" Non, je confirme, on dort beaucoup mieux en entendant un nouveau-né brailler plusieurs fois par nuit que célibataire ou en couple ... Ou encore "savons nous reconnaître un bébé qui dort bien ? " Oui, on ne l'entend jamais hurler, de jour comme de nuit mais ça, c'est comme au loto, il faut pouvoir tirer le bon numéro et les chances sont assez réduites en la matière...

L'INSV/BVA a réalisé en parallèle une enquête qui révèle que sur une période d'un an, nous perdons en moyenne un mois et demi de sommeil !!! Mais la bonne nouvelle c'est qu'il est possible de rattraper tout ce retard en faisant chaque jour une petite sieste de 10 à 20 minutes. A nous de savoir gérer la culpabilité...

Bon, sur ce, je vous laisse, mes paupières se font lourdes, très lourdes...

19 minutes de pur bonheur avec un truc qui colle encore au coeur et au corps...

Aujourd'hui, offrons nous un petit moment de détente. Mais attention, vous devez, pour l'apprécier pleinement, avoir 19 minutes devant vous... Connaissez vous le clip le plus long du monde ? Il s'agit de Rockollection 2008 de Laurent Voulzy. Entièrement revisité il dure pas moins de...19 minutes. On peut parler du premier clip "communautaire" puisqu'il rassemble pas moins de 450 figurants qui se sont gracieusement prêtés au jeu en chantant en play back (écoliers, salariés, étudiants, coiffeurs, danseuses, mécaniciens, poissonniers...). Et l'histoire ne s'arrête pas là puisque tout internaute peut contribuer à cette oeuvre collective en réalisant sa propre Lipdub (vidéo réalisée en plan séquence et en play back), en cliquant ici . Alors invitez vos voisins, vos amis ou vos collègues de bureau et tous à vos micros !

Des clients : pour quoi faire ?

Je devais rejoindre en fin de semaine dernière mon amoureux (j'ai nommé mon mari, bien évidemment), pour un déjeuner dans un restaurant parisien. D'habitude toujours en retard à mes rendez-vous, me voici, pour une fois, arrivée la première sur les lieux.

J'entre donc et demande à une charmante serveuse de bien vouloir me placer en lui indiquant que "nous serons deux" mais que la deuxième personne n'est pas encore là (ou alors, il doit s'agir de Casper...). et voici ce qu'elle me répond : "si l'autre personne n'est pas encore là, je n'ai pas le droit de vous donner une table. Vous devez revenir tous les deux"... J'hallucine !!! Je ressors donc du restaurant et attends mon charmant mari qui fait son apparition très vite.

Deuxième entrée au restaurant et oh, surprise : il n'y a plus de place ! Non, c'est pas possible, il y en avait encore 5 minutes plus tôt si seulement cette bornée m'avait laissée m'installer. Nous lui signifions donc notre mécontentement et, alors là, tenez vous bien, voici sa réponse : "mais Monsieur, si Madame m'avait dit qu'elle souhaitait déjeuner, je l'aurais installée sans problème..." On aura tout entendu.  Je ne savais pas qu'il fallait préciser que l'on vient pour manger lorsqu'on entre dans un restaurant !

Et oui, beaucoup de restaurateurs n'ont pas encore compris (le comprendront-ils jamais d'ailleurs ?) qu'ils étaient au service des clients qui les font vivre...